C'est la rentréeeeeeeeeeeeeee!
OK j'ai le même niveau de classe que l'année dernière et je peux rentrer chez moi en 25 minutes à pieds, juste PARFAIT....MAIS...
Nouvelle école (école d'application....hum...nouveaux projets toussa)
Nouveaux collègues ou plutôt nouvelles (je pleure l'absence de parité)
Nouveaux locaux (classe au 2ème ètage avec des monstres de 4ans, je te laisse imaginer la descente des escaliers avec 23 d'effectif sans ASEM (agent spécialisé école maternelle; pour faire court : aide dans les classes)(quand c'est pas des boulets) (oui ben j'ai pas décidé d'être aimable).
Donc la descente = tu ruines tes aisselles en 10 minutes (2 gamins qui suivent, 4 qui sautent une marche sur 2, 3 qui me marchent littéralement sur les pieds au cas où David Copperfield me fasse DISPARAÎTRE (malheureusement non), 5 qui se poussent, 10 qui hurlent "ouéééééééééééééé c'est la récréééééééé", 6 qui ne cherchent qu'à DOUBLER leur camarade, et 2 qui sont restés en haut à contempler le vide existentiel que constitue leur vie sans "Môoooooomannn ouin ouin môoooomannnnnn".
Nouvelle équipe d'inspection...nouvelles exigences...(&!!%$=#? hum non rien, je suis inspectable donc je la ramène pas)
Nouveaux élèves, un max de filles, ça pourrait être bien...un enfant atteint d'un lourd handicap, pas d'AVS (aide de vie scolaire) pour s'occuper exclusivement de lui et lui permettre d'essayer de faire pareil que les autres. Alors la poudre aux yeux des politiques concernant la nouvelle loi sur le handicap, j'avoue ça commence à piquer fort. Il faut accepter, intégrer, scolariser...oui mais dans quelles conditions ? Cet enfant est heureux de venir à l'école, et c'est une évidence pour l'équipe enseignante de l'accueillir, pour autant ce n'est pas une évidence pour l'Etat de débloquer des fonds, de remplacer des AVS en congés maternité, de reconduire des postes, de former des gens aptes à l'accompagnement personnalisé de ces enfants, cherchez l'erreur.
Continuons donc à blablater en taxant l'école de "malade" plutôt que d'affronter les incohérences avec une énergie positive.
Alors qu'en interne il y a une majorité de prof prêts à accueillir tous les enfants, favoriser leur bien être et développer leur esprit critique, ça me paraît toujours très écoeurant de sentir que l'école à un révolver sur ses tempes.
Une nouvelle vie quoi...sauf qu'en réalité la rentrée c'est toujours pareil...un beau bordel.
Nouvelle école (école d'application....hum...nouveaux projets toussa)
Nouveaux collègues ou plutôt nouvelles (je pleure l'absence de parité)
Nouveaux locaux (classe au 2ème ètage avec des monstres de 4ans, je te laisse imaginer la descente des escaliers avec 23 d'effectif sans ASEM (agent spécialisé école maternelle; pour faire court : aide dans les classes)(quand c'est pas des boulets) (oui ben j'ai pas décidé d'être aimable).
Donc la descente = tu ruines tes aisselles en 10 minutes (2 gamins qui suivent, 4 qui sautent une marche sur 2, 3 qui me marchent littéralement sur les pieds au cas où David Copperfield me fasse DISPARAÎTRE (malheureusement non), 5 qui se poussent, 10 qui hurlent "ouéééééééééééééé c'est la récréééééééé", 6 qui ne cherchent qu'à DOUBLER leur camarade, et 2 qui sont restés en haut à contempler le vide existentiel que constitue leur vie sans "Môoooooomannn ouin ouin môoooomannnnnn".
Nouvelle équipe d'inspection...nouvelles exigences...(&!!%$=#? hum non rien, je suis inspectable donc je la ramène pas)
Nouveaux élèves, un max de filles, ça pourrait être bien...un enfant atteint d'un lourd handicap, pas d'AVS (aide de vie scolaire) pour s'occuper exclusivement de lui et lui permettre d'essayer de faire pareil que les autres. Alors la poudre aux yeux des politiques concernant la nouvelle loi sur le handicap, j'avoue ça commence à piquer fort. Il faut accepter, intégrer, scolariser...oui mais dans quelles conditions ? Cet enfant est heureux de venir à l'école, et c'est une évidence pour l'équipe enseignante de l'accueillir, pour autant ce n'est pas une évidence pour l'Etat de débloquer des fonds, de remplacer des AVS en congés maternité, de reconduire des postes, de former des gens aptes à l'accompagnement personnalisé de ces enfants, cherchez l'erreur.
Continuons donc à blablater en taxant l'école de "malade" plutôt que d'affronter les incohérences avec une énergie positive.
Alors qu'en interne il y a une majorité de prof prêts à accueillir tous les enfants, favoriser leur bien être et développer leur esprit critique, ça me paraît toujours très écoeurant de sentir que l'école à un révolver sur ses tempes.
Une nouvelle vie quoi...sauf qu'en réalité la rentrée c'est toujours pareil...un beau bordel.
posted by Ficusanctus at 19.9.07
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