jeudi, février 08, 2007

# Un....deux, trois #

Reprenant Malherbe, Valéry disait : " La marche comme la prose a toujours un objet précis. Elle est un acte dirigé vers quelque objet que notre but est de joindre[...] La danse, c'est tout autre chose. Elle est, sans doute, un système d'actes, mais qui ont leur fin en eux-mêmes. Elle ne va nulle part."
J'ai gardé ça en mémoire depuis des années, il me plait d'imaginer le bruit des mots qui s'écrasent comme nos pas lourds sur le sol, imaginer une phrase légère comme la démarche lente et tranquille de mon père. Il me plait d'imaginer entrechat d'assonances et révérence d'alexandrins. Pour ma part, les mots m'agacent, les métaphores me manquent, le ressenti se fait secret, le chemin se trace, l'objet devient accessible et c'est tellement bon par moment que ma prose n'avance plus, ma petite poésie disparaît dans les escaliers.
Au 12ème coup de minuit, une dernière valse et semer chaussure de vair pour faire croire à...manque de bol je préfère les converses.

RedJetson, This City Moans

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

j'aurai un chouette truc à mettre mais je sais pas comment on insère une photo dans un commentaire depuis un Mac...
blourg...

mardi, 13 février, 2007  
Blogger Ficusanctus said...

ah zut, je suis pas douée non plus!

mercredi, 14 février, 2007  

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