mercredi, février 14, 2007

# un deux trois mille moutons et toujours pas de marchand de sable #



Il y a des nuits où je n'arrive pas à trouver l'apaisement nécessaire au sommeil. Il y a des nuits où c'est l'épuisement qui prend le dessus. A 25 ans je trouve ça louche. En étant amoureuse, je trouve ça encore plus louche.

Et forcément les angoisses se tissent au fil des heures...

jeudi, février 08, 2007

# Un....deux, trois #

Reprenant Malherbe, Valéry disait : " La marche comme la prose a toujours un objet précis. Elle est un acte dirigé vers quelque objet que notre but est de joindre[...] La danse, c'est tout autre chose. Elle est, sans doute, un système d'actes, mais qui ont leur fin en eux-mêmes. Elle ne va nulle part."
J'ai gardé ça en mémoire depuis des années, il me plait d'imaginer le bruit des mots qui s'écrasent comme nos pas lourds sur le sol, imaginer une phrase légère comme la démarche lente et tranquille de mon père. Il me plait d'imaginer entrechat d'assonances et révérence d'alexandrins. Pour ma part, les mots m'agacent, les métaphores me manquent, le ressenti se fait secret, le chemin se trace, l'objet devient accessible et c'est tellement bon par moment que ma prose n'avance plus, ma petite poésie disparaît dans les escaliers.
Au 12ème coup de minuit, une dernière valse et semer chaussure de vair pour faire croire à...manque de bol je préfère les converses.

RedJetson, This City Moans